L’année 2025 marque un tournant pour les SCPI, avec une dynamique de collecte en nette progression et un marché secondaire en pleine transformation. Après une période d’ajustement, le secteur immobilier semble retrouver son souffle, offrant des perspectives prometteuses aux investisseurs.
La hausse significative de la collecte nette témoigne d’un regain d’intérêt pour ces placements, tandis que le marché secondaire s’adapte à de nouvelles réalités économiques. Les SCPI diversifiées se démarquent particulièrement dans ce paysage en mutation. Quelles sont les implications de ces évolutions pour les investisseurs et comment naviguer dans ce nouvel environnement ? Découvrez les enjeux et opportunités qui façonnent l’avenir des SCPI.
Reprise du marché immobilier en 2025
À la fin de 2024 et au début de 2025, le secteur immobilier montre des signes encourageants de stabilisation. Les données récentes de l’ASPIM et de l’IEIF révèlent une collecte nette globale des fonds immobiliers grand public atteignant près de 700 millions d’euros au premier trimestre 2025.
Cette tendance positive renforce la confiance des investisseurs, notamment envers les SCPI, qui enregistrent une hausse significative de leur collecte brute à 1,3 milliard d’euros, soit une augmentation de 18% par rapport à l’année précédente. Ce regain d’intérêt se concentre principalement sur les SCPI diversifiées, captant ainsi l’attention des investisseurs cherchant à profiter d’un marché en voie de normalisation.
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Les SCPI diversifiées en tête de la reprise
Au premier trimestre 2025, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) affichent une performance remarquable avec une collecte nette atteignant 1 milliard d’euros, marquant une progression de 35% par rapport à l’année précédente. Ce dynamisme est principalement porté par les SCPI diversifiées, qui captent 71% de la collecte brute.
Cette catégorie se distingue par sa capacité à attirer les investisseurs grâce à sa stratégie variée et résiliente face aux fluctuations du marché. En comparaison, les SCPI axées sur le secteur des bureaux ne représentent que 17 % de la collecte brute, tandis que celles spécialisées dans la santé et l’éducation en captent 5 %. Cette tendance souligne l’attrait croissant pour des investissements plus équilibrés et moins exposés aux risques sectoriels.
Normalisation et défis du marché secondaire des SCPI
Au premier trimestre 2025, le marché secondaire des SCPI montre des signes de normalisation, avec une diminution notable de la valeur totale des parts en attente, qui s’établit à 2,25 milliards d’euros. Cette baisse de 4,9 % par rapport au trimestre précédent reflète un ajustement des prix des parts. Cependant, les SCPI à dominante bureaux continuent de faire face à des défis significatifs, représentant 70 % de cette valeur en attente.
La pression sur ce segment persiste en raison d’une demande locative incertaine et d’une réévaluation nécessaire pour s’adapter aux nouvelles conditions du marché immobilier. Ces difficultés soulignent l’importance pour les investisseurs de diversifier leurs portefeuilles afin de minimiser les risques associés à ce secteur spécifique.
Distribution et valorisation : un équilibre délicat
Au premier trimestre 2025, la distribution des SCPI présente un tableau contrasté. Si 64 % des SCPI ont maintenu ou augmenté leur niveau de distribution, une proportion significative a dû réduire leurs dividendes, avec une baisse moyenne pondérée de 15%. Le taux de distribution moyen reste stable à 1,13%, identique à celui du début 2024.
Parallèlement, les ajustements sur les prix des parts se poursuivent : 13 SCPI ont diminué leur prix de souscription tandis que 7 l’ont augmenté. Les SCPI axées sur les bureaux subissent le plus ces révisions avec une baisse moyenne de 4,9%. Ces évolutions soulignent l’importance d’une diversification stratégique pour atténuer les risques liés aux segments sous pression.


