Retraités : une seconde étape de revalorisation des pensions … qui est concerné ?

Retraités une seconde étape de revalorisation des pensions ... qui est concerné

La réforme des retraites de 2023 a été beaucoup critiquée ces dernières années.

Mais l’application d’une mesure favorable pourrait changer la donne prochainement.

Vers la prochaine revalorisation des petites retraites en septembre ou en octobre ?

Pour mémoire, une partie des petites retraites a déjà été revalorisée à l’automne 2023. Il s’agit d’une des étapes fondamentales de la réforme des retraites. Quoi qu’il en soit, un grand nombre de retraités attendent toujours leur tour, soit près d’un million du côté du régime général, et 250 000 anciens salariés agricoles.

La prochaine étape de la revalorisation des pensions de retraite devrait avoir lieu en septembre ou en octobre. Le cas échéant, plusieurs centaines d’euros en plus pourraient gonfler les pensions de nos ainés à la rentrée. D’après la formule de l’ancienne première ministre Elisabeth Borne, cette revalorisation concerne « ceux qui ont cotisé toute leur vie avec des revenus autour du SMIC ».

En contrepartie du recul de l’âge de départ à 64 ans, la majoration peut s’élever jusqu’à 100 € bruts par mois. Rappelons que cette mesure s’appliquait déjà aux nouveaux retraités au 1er septembre 2023. De fait, celle-ci s’apparente à une revalorisation du minimum contributif. Il s’agit d’un dispositif énigmatique qui intègre le calcul de la retraite de base du privé.

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En parallèle, pour ceux qui souhaitent optimiser leur pension ou préparer leur avenir financier, il peut être judicieux de se tourner vers des options complémentaires telles que le Plan d’Épargne Retraite (PER). Pour en savoir plus sur cette option et comment elle peut compléter votre retraite, remplissez le formulaire ci-dessous et découvrez les détails chez Fortuny.

Des perspectives défavorables selon le dernier rapport du Cor

Force est de constater que le système de retraite des Français comporte des failles. Il faut savoir que les dépenses de retraite pèsent sur le PIB à hauteur de 13 %. La preuve qu’il s’agissait bel et bien du premier poste de dépenses publiques du pays. Pour redresser les comptes publics, il faut d’abord rééquilibrer le système des retraites.

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Les déficits sont toujours omniprésents. D’après le dernier rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites (COR), les perspectives ne sont pas favorables. Il suggère en effet un aggravement du déficit du système de retraite jusqu’en 2070.

Dans le détail, le déficit officiel atteindra -5,4 milliards d’euros à compter de 2024. En moyenne, celui-ci sera de -0,5 point de PIB sur 25 ans pour finalement s’établir à -0,8 point de PIB. En chiffres, cela représente 470 milliards d’euros de dette cumulée d’ici 2050, et plus de 1000 milliards d’euros d’ici 2070.

Zoom sur les principales pistes creusées par le CSR

Différentes solutions sont déjà proposées afin d’équilibrer les comptes. En tenant compte de la réforme de 2023, il faudrait viser un âge de retraite moyen proche des 66 ans au milieu de la période de projection (2050). Il s’agirait d’un relèvement supplémentaire de l’ordre de 15 mois par rapport à la tendance actuelle.

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Par ailleurs, le Comité de suivi des retraites (CSR) propose d’alléger la pension relative moyenne. Il faudrait qu’elle soit proche des 40 % au lieu des 42,5 % prévus en 2050. Le CSR suggère aussi de basculer vers un nouveau mode d’indexation des droits et des pensions de retraite.

Notons que les recommandations du CSR sont encadrées par des normes légales visant à assurer la soutenabilité du système de retraite français.

justin malraux

Directeur éditorial de MaBourse.fr, site d'acutalités indépendant sur lequel vous retrouvez quotidiennement des analyses pointues.