Les escrocs en ligne développent chaque jour de nouvelles méthodes pour arriver à leurs fins douteuses. Il y a notamment l’hameçonnage.
Attention ! Les spécialistes de l’hameçonnage se font passer pour le fisc de nos jours
Force est de constater que les arnaqueurs usurpent aujourd’hui l’identité des services fiscaux. Leur objectif est assez évident : voler l’argent des contribuables. A cette fin, les escrocs déploient toutes les manœuvres possibles comme l’hameçonnage par mail. En envoyant des courriers électroniques à leurs cibles, certains parviennent à récupérer des données bancaires.
Les messages frauduleux comportent parfois l’entête du site officiel de la DGFiP. Pour retenir l’attention des contribuables, les arnaqueurs leur font croire qu’un remboursement sera effectué prochainement sur leur compte bancaire. Pour ce faire, les destinataires des messages sont invités à cliquer sur un lien.
En suivant cette procédure, le contribuable sera amené à remplir un soi-disant formulaire de remboursement. À l’évidence, les arnaqueurs ont besoin de coordonnées bancaires pour détourner des fonds. Il s’agit en l’occurrence d’une étape fondamentale de l’hameçonnage. Les personnes ayant déjà été victimes de cette pratique frauduleuse ne pourront pas dire le contraire.
Les contribuables ont déjà été alertés par le Fisc.
Face à la multiplication de ces messages frauduleux, l’administration fiscale française a déjà enclenché la sonnette d’alarme. Le fisc appelle aux contribuables à faire preuve de vigilance. Sur le site des impôts, on peut lire clairement : « Actuellement, diverses escroqueries se diffusent en usurpant l’identité de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) ».
D’après une agence spécialisée, les courriels envoyés par les escrocs peuvent être à l’entête de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) ou du site impôts.gouv.fr. Ils peuvent d’ailleurs se faire passer pour des agents du ministère des Finances ou de l’Inspection générale des Finances (IGF). Des fois, les courriels prennent la forme d’une notification jointe au message pour imiter un courrier officiel. Les faux agents publics qui interviennent lors des tentatives d’hameçonnage disposent de faux tampons.
Voilà pourquoi il ne faut jamais saisir vos coordonnées bancaires sur un site douteux.
À priori, la démarche suivie par ces arnaqueurs est prédéfinie et bien organisée. Les contribuables ciblés n’y verront que du feu. Malgré cela, il faut doubler de vigilance à chaque fois que vous recevez des messages de sources douteuses. La meilleure tactique consiste à suivre à la lettre les recommandations du FISC.
Face à ces messages frauduleux, l’administration fiscale française vous recommande de vérifier l’adresse de l’émetteur et l’orthographe. Il faut souligner que le fisc communique uniquement via le domaine @dgfip.finances.gouv.fr. Selon les impôts : « toute autre forme d’adresse est révélatrice d’une action malveillante ».
Toujours selon le fisc, la DGFiP ne demandera jamais au bénéficiaire d’un éventuel remboursement de saisir des données personnelles telles que des coordonnées bancaires. Il s’agit plutôt du mode opératoire de l’hameçonnage, mais pas celui du fisc.