La prime de participation est un dispositif mis en place dans la plupart des entreprises dont l’objectif est de motiver les employés en vue d’optimiser la productivité.
Celle-ci constitue donc un complément de revenu pour les bénéficiaires, mais qui peuvent en profiter ?
Le principe de la prime de participation
Il s’agit d’une rémunération qui est basée sur le distribution des richesses générées au sein d’une entreprise. En réalité, c’est un dispositif d’épargne dont le but est de partager une partie des profits nets aux salariés. Son application est obligatoire pour les sociétés qui comptent plus de 50 travailleurs pendant les 5 dernières années.
Sa mise en place vise principalement la motivation et la fidélisation des employés afin qu’ils atteignent les objectifs qui leur sont fixés. En contrepartie, ils perçoivent un complément de revenu appelé « prime de participation ». La formule permettant de déterminer son montant peut être définie soit par la législation en vigueur soit via l’accord de participation. Cela dit, le calcul se base sur les profits annuels nets de la société et relatifs au salaire du bénéficiaire.
Les bénéficiaires de la prime de participation
La perception de cette rémunération est ouverte à tous les salariés, indépendamment de la forme du contrat. Cependant, il faut respecter la condition d’ancienneté de 3 mois minimum. Cette caractéristique est appréciée en considérant tous les contrats de travail réalisés pendant la période de calcul et des 12 mois précédents.
La gratification profite également aux agents d’une entreprise française, mais qui sont détachés auprès d’une filiale à l’étranger, à condition que le lien juridique avec la société mère soit maintenu.
Aussi, il est possible pour les dirigeants et leur conjoint collaborateur de percevoir cette récompense. C’est le cas notamment dans les entreprises qui comptent moins de 50 salariés qui ont fait un accord de participation facultatif et celles qui ont entre 1 à 249 employés, ayant conclu un accord dérogatoire.
Quand se fait le paiement de la prime ?
En général, l’attribution de cette gratification se fait en mai pour plusieurs raisons. Tout d’abord les dates limites sont fixées le dernier jour du 5e mois qui suit la clôture de l’exercice. Pour la plupart des sociétés, cette dernière se fait le 31 décembre. Pour cette catégorie, le versement est donc réalisé au plus tard le 31 mai.
Par ailleurs, l’annonce officielle de la prime s’effectue souvent en mai, car c’est la période pendant laquelle se déroulent les assemblées générales annuelles destinées à l’approbation des résultats financiers ainsi que le partage des profits.
Les salariés disposent d’un délai de 15 jours pendant lequel ils peuvent faire la demande soit de payer leur prime de participation, soit de placer le montant sur un plan d’épargne salariale. En revanche, lorsqu’ils ne réagissent pas, c’est la seconde option qui s’applique automatiquement. Les bénéficiaires devront donc patienter un peu, car les entreprises ont jusqu’à la fin du mois de mai pour effectuer le versement.