La prime exceptionnelle fait son grand retour en cette période la situation socio-économique devient incertain. Cette mesure, qui vise à soutenir le pouvoir d’achat des salariés, sera versée avant le 31 décembre.
Des milliers de travailleurs en bénéficieront, mais quel sera le montant exact de cette prime ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet article. Nous vous dévoilerons également les critères d’éligibilité et les modalités de versement.
Évolution économique et salariale en France : perspectives pour 2023
Après une hausse modeste de 0,2% en 2022, le pouvoir d’achat des Français devrait connaître une progression plus significative en 2023. Selon les prévisions de l’Insee, cette croissance pourrait atteindre 1,2%, un chiffre bien supérieur aux +0,5% initialement attendus.
Cette amélioration est notamment due à la baisse de l’inflation et à l’augmentation anticipée du salaire moyen par travailleur, qui pourrait s’élever à 5% en 2023. Par ailleurs, le gouvernement continue d’encourager les entreprises à distribuer des primes défiscalisées à leurs employés, contribuant ainsi à renforcer leur pouvoir d’achat.
La prime de partage de la valeur : un levier pour le pouvoir d’achat
Depuis juillet 2022, le gouvernement français a mis en place la prime de partage de la valeur (PPV), succédant à la « Prime Macron ». Cette mesure incitative permet aux entreprises de distribuer jusqu’à 6 000 euros par an et par salarié, sous certaines conditions. En 2022, cette initiative a bénéficié à cinq millions de travailleurs, avec une enveloppe totale de 4,1 milliards d’euros.
Pour l’année 2023, bien que les versements du premier semestre soient inférieurs à ceux de l’année précédente, les employeurs ont jusqu’au 31 décembre pour attribuer cette prime. Les conditions d’éligibilité et d’exonération varient selon la rémunération du salarié.
Éligibilité et exonération de la prime : les détails
Tous les salariés, y compris ceux en CDD, peuvent prétendre à cette prime. Les conditions d’exonération sont toutefois liées au salaire du bénéficiaire. Pour une rémunération inférieure à trois fois le Smic annuel, la prime est exemptée d’impôt sur le revenu, de cotisations sociales et de CSG jusqu’à 3 000 ou 6 000 euros selon l’existence d’un accord d’intéressement.
Si le salaire est supérieur ou égal à trois fois le Smic annuel, l’exonération des cotisations sociales s’applique dans les mêmes limites.