Nouveau congé de naissance : durée, indemnités, et modalités expliquées

Nouveau congé de naissance durée, indemnités, et modalités expliquées

Une révolution bienvenue a transformé le paysage des congés de naissance en France, offrant aux parents une expérience plus longue et flexible.  Cette mesure vise à favoriser l’égalité entre les parents et à renforcer le lien familial.

Il permet au père ou au second parent de participer activement aux premiers moments de la vie de l’enfant, de soutenir la mère, et de s’adapter à la nouvelle organisation du foyer. Il contribue aussi à réduire le stress et à améliorer le bien-être des parents et de l’enfant, Cela incarne un pas audacieux vers une société attentivement tournée vers le bien-être familial.

Qu’est-ce que le congé de naissance ?

Le congé de naissance est un congé accordé au père ou au second parent d’un enfant qui vient de naître ou d’être adopté. Il permet de bénéficier d’un arrêt de travail rémunéré pendant une durée déterminée, afin de s’occuper du nouveau-né et de la mère. Il est différent du congé de paternité, qui est plus long et qui peut être pris dans les six mois suivant la naissance ou l’adoption.

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Durée du congé de naissance

Avant, le congé de naissance était de 3 jours ouvrables, quel que soit le nombre d’enfants nés ou adoptés. Mais depuis le 1ᵉʳ juillet 2023, il est passé à 7 jours calendaires, soit environ 5 jours ouvrables. Cette durée est valable pour chaque enfant né ou adopté. Ce qui signifie qu’en cas de naissance ou d’adoption multiple, le congé de naissance est multiplié par le nombre d’enfants.

Les indemnités du congé de naissance

Pendant cette période, le salarié reçoit son salaire habituel, sans aucune retenue. Il n’a pas besoin de fournir un justificatif médical, mais simplement une copie de l’acte de naissance ou d’adoption de l’enfant. Le congé d’accueil de l’enfant est considéré comme du temps de travail effectif pour le calcul des droits à congés payés, à l’ancienneté, à la retraite, etc.

Modalités du congé de naissance

Cette pause doit être prise dans les quatre mois suivant la naissance ou l’adoption de l’enfant. Elle peut être fractionnée en plusieurs périodes, à condition que chacune soit d’au moins une journée. Le parent bénéficiaire doit informer son employeur de la date de début et de fin du congé au moins un mois à l’avance, sauf en cas de force majeure.

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L’employeur ne peut pas refuser ni reporter le congé de naissance, à condition qu’il soit confronté à de circonstances exceptionnelles liées à l’activité de l’entreprise.

Comment optimiser le congé de naissance ?

Pour profiter pleinement de cette période de pause, il est conseillé de la planifier à l’avance, en tenant compte des besoins et des envies de chacun. Il est important de se répartir les tâches et les responsabilités, de se ménager des moments de détente et de complicité, et de solliciter l’aide de son entourage si nécessaire.

Il est aussi recommandé de se renseigner sur les autres options possibles. Par exemple, le congé de paternité, le congé parental, ou encore le complément de libre choix d’activité. Ces mesures peuvent compléter le congé de naissance et offrir plus de souplesse aux parents.

justin malraux

Directeur éditorial de MaBourse.fr, site d'acutalités indépendant sur lequel vous retrouvez quotidiennement des analyses pointues.