Dans un contexte économique marqué par la crise sanitaire, les fraudes à l’assurance-chômage et aux cotisations sociales sont devenues une préoccupation majeure pour le gouvernement français. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a récemment annoncé une intensification de la lutte contre ces pratiques illégales.
Cet article se propose d’examiner en détail les mesures envisagées par le gouvernement pour endiguer ce phénomène. Quels sont les dispositifs mis en place ? Comment seront-ils appliqués ? Quelles conséquences pour les fraudeurs ? Restez connectés pour en savoir plus sur cette actualité brûlante.
Visite de Gabriel Attal dans les Vosges : des annonces attendues sur l’assurance-chômage et la lutte contre la fraude sociale
Le Premier ministre, Gabriel Attal, se rendra ce vendredi dans une agence France Travail située dans les Vosges. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une série d’annonces anticipées concernant l’assurance-chômage et la lutte contre la fraude aux cotisations sociales.
Le gouvernement cherche à réaliser des économies tout en renforçant l’équité du système social. L’objectif est de revenir aux principes fondamentaux du macronisme, qui prône le travail, le mérite et un équilibre entre droits et devoirs pour ceux qui bénéficient d’aides sociales comme le RSA. La visite de M. Attal vise également à démontrer l’efficacité du dispositif France Travail, malgré certaines critiques.
La réforme de l’assurance-chômage et les nouvelles obligations pour les bénéficiaires du RSA
Le gouvernement envisage une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, qui pourrait inclure la diminution de la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi et une dégressivité plus rapide des indemnités pour les cadres au chômage.
Le régime spécifique des seniors pourrait également être revu ou supprimé. Par ailleurs, tous les bénéficiaires du RSA seront désormais tenus de s’inscrire à France Travail et de réaliser 15 heures d’activité, de formation ou de stage par semaine.
Réforme de l’assurance-chômage, RSA, loi Travail: le gouvernement serre la vis pic.twitter.com/AQlDX3G75T
— BFMTV (@BFMTV) March 2, 2024
Cette mesure vise à encourager le retour à l’activité et non à stigmatiser les bénéficiaires du RSA. En échange, le gouvernement promet un meilleur accompagnement pour ces derniers.
Intensification de la lutte contre la fraude sociale et réduction du déficit de l’assurance-chômage
Le gouvernement intensifie sa lutte contre la fraude aux cotisations sociales, en ciblant particulièrement le travail non déclaré. Ce fléau représente un manque à gagner annuel pour l’État estimé entre sept et neuf milliards d’euros.
Par ailleurs, des efforts sont déployés pour réaliser d’importantes économies sur le système de l’assurance-chômage dont la dette pourrait s’élever à plus de 38 milliards d’euros en 2027. Ces mesures ont déjà porté leurs fruits : en 2022, Bercy a récupéré plus de 1,5 milliard d’euros grâce à cette lutte contre la fraude. Les chiffres pour 2023 seront publiés prochainement et devraient afficher une progression.