Les propriétaires de biens en location meublée non professionnelle (LMNP) doivent se préparer à des changements fiscaux significatifs en 2025.
La nouvelle loi de finances introduit des modifications dans le calcul de la plus-value, impactant potentiellement l’imposition lors de la revente. Bien que ces ajustements ne concernent qu’une partie des transactions, ils pourraient influencer les stratégies fiscales des investisseurs.
Découvrez comment ces évolutions législatives pourraient affecter vos investissements et quelles stratégies adopter pour optimiser votre fiscalité immobilière.
Changement législatif en 2025 : nouveaux calculs de la plus-value pour les LMNP
Désormais, les amortissements déduits durant la période de location seront soustraits du prix d’acquisition lors du calcul de la plus-value brute.
Cette réintégration des amortissements pourrait entraîner une augmentation de l’imposition sur la revente. Toutefois, cette mesure n’affectera qu’une partie des transactions et son impact global sur les droits à payer devrait rester limité.
Impact limité des modifications sur les biens revendus
L’impact de la nouvelle législation sur le montant net des droits à payer lors de la revente des biens sous le régime LMNP reste restreint. En effet, seuls certains biens sont concernés, notamment ceux où les amortissements ont été significatifs.
Les abattements pour durée de détention continuent d’offrir une réduction progressive de l’imposition, ce qui atténue l’effet des nouvelles règles. De plus, pour les logements ayant subi des rénovations, la réintégration des amortissements ne s’applique qu’à une partie limitée de la période de détention.
Globalement, cette modification influence peu les propriétaires, car elle ne touche qu’une fraction spécifique du marché immobilier et préserve les avantages fiscaux existants.
Abattements pour durée de détention : ce qui reste inchangé
Les abattements pour durée de détention continuent d’offrir un avantage fiscal significatif aux propriétaires, malgré les récentes modifications législatives. Ces abattements permettent une réduction progressive de la plus-value imposable dès la cinquième année de détention. Ainsi, après 22 ans, le bien est totalement exonéré d’impôt sur la plus-value.
De plus, les prélèvements sociaux sont supprimés après 30 ans. Cette stabilité dans le régime des abattements assure aux investisseurs une certaine prévisibilité fiscale à long terme, atténuant l’impact des nouvelles règles sur les amortissements.
En conservant ces avantages, le cadre fiscal encourage toujours la détention prolongée des biens immobiliers sous le régime LMNP, favorisant ainsi un marché locatif stable et durable.
Fiscalité des revenus locatifs de biens meublés
Les revenus locatifs en 2024 issus de la location meublée bénéficient d’un abattement de 50 % pour les locations à l’année et saisonnières non classées, avec un plafond de chiffre d’affaires hors taxes fixé à 77 700 €. Pour les meublés de tourisme classés, l’abattement atteint 71 %, avec un plafond de 188 700 €.
Une uniformisation est prévue en 2025 : plus aucune distinction géographique ne s’appliquera aux meublés classés. Les propriétaires peuvent opter entre le régime micro-BIC, offrant un abattement forfaitaire, et le régime réel qui permet la déduction des charges réelles.
Le choix dépendra des spécificités financières et fiscales propres à chaque situation.


