L’économie française est en grande partie assurée par les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME). Elles ont à charge plus de la moitié des salariés du secteur privé. Pour contribuer à leur développement et renforcer leur compétitivité sur le marché, le gouvernement met à leur disposition une kyrielle d’aides à l’embauche.
Ces subventions leur permettent d’obtenir des sommes considérables pour offrir de meilleures conditions à leurs salariés. Découvrez les dispositifs les plus bénéfiques pour les TPE/PME en 2024.
L’aide à l’embauche des jeunes
L’aide à l’embauche des jeunes fait partie des nombreuses mesures mises en place par le gouvernement pour favoriser leur insertion professionnelle.
Ce dispositif constitue d’ailleurs un pilier du programme « 1 jeune, 1 solution » lancé par l’État en juillet 2020. Il s’adresse exclusivement aux jeunes de moins de 26 ans touchés par le chômage. Son objectif est de leur permettre de s’insérer facilement dans le milieu professionnel.
Cette aide implique le versement d’une prime de 4 000 euros aux employeurs qui embauchent un jeune en CDI ou en CDD (pour une période d’au moins trois mois). Elle est valable du 1ᵉʳ août 2020 au 31 décembre 2024. Cependant, l’accès à cette subvention est régi par des conditions à remplir.
L’aide à l’apprentissage et au contrat de professionnalisation
Cette allocation est réservée aux employeurs qui embauchent un apprenti ou un travailleur en contrat de professionnalisation dont l’âge est inférieur à 30 ans. Ceci, à compter du 1ᵉʳ juillet 2020 au 31 décembre 2024. À travers cette aide, le gouvernement prend en charge la totalité du coût du contrat, dans la limite du SMIC.
Ceci exempte donc l’employeur du versement de salaire et de cotisations sociales au jeune. Le montant de l’aide est de 8 000 euros pour un apprenti et 5 000 euros pour un salarié en contrat de professionnalisation.
Le dispositif « emplois francs »
C’est une mesure qui est mise en place depuis 2018 dans certaines régions prioritaires de la politique de la ville (QPV). Son objectif est de combattre les discriminations à l’emploi. Elle s’adresse aux employeurs qui embauchent un demandeur d’emploi en CDI ou CDD d’au moins 6 mois. Celui-ci doit résider dans un QPV. Ce dispositif s’étend du 1ᵉʳ janvier 2020 au 31 décembre 2024.
Les employeurs reçoivent chaque année une somme de 2 500 euros sur une période de deux ans pour un CDD et 5 000 euros sur trois ans pour un CDI. L’accès à cette allocation requiert de remplir un formulaire de demande d’aide à envoyer à Pôle emploi. Ceci doit se faire dans les deux mois après la signature du contrat.
Aussi, il est impératif de se conformer aux obligations légales et conventionnelles en matière de droit du travail.
En plus de cette aide financière, les employeurs bénéficient d’un accompagnement personnalisé et d’un suivi renforcé de la part des services publics de l’emploi, afin de faciliter l’intégration et la fidélisation du salarié.