Le coût de la vie ne cesse d’augmenter, les étudiants sont souvent confrontés à des défis financiers majeurs. Pour alléger ce fardeau, une initiative innovante a récemment été adoptée par les Crous : le repas à 1 euro pour les étudiants.
Ce projet ambitieux vise à garantir l’accès à une alimentation saine et abordable, tout en soutenant le pouvoir d’achat des jeunes en formation. En s’inscrivant dans une démarche solidaire, cette mesure pourrait transformer le quotidien de nombreux étudiants à travers la France. Découvrez comment ce programme fonctionne et quels en sont les bénéfices potentiels pour la communauté étudiante.
Qui pourra bénéficier de cette aide ?
La Commission des finances de l’assemblée nationale a récemment approuvé un amendement visant à étendre le tarif d’un euro par repas dans les restaurants universitaires Crous à tous les étudiants. Initialement instauré en 2020 pour soutenir les étudiants boursiers, ce dispositif a été élargi aux non-boursiers précaires après la crise sanitaire du Covid-19.
L’objectif principal est de lutter contre la précarité alimentaire croissante chez les jeunes, alors qu’un étudiant sur trois admet sauter régulièrement des repas.
Débats et positions politiques
L’amendement pour généraliser le repas Crous à un euro à tous les étudiants suscite des débats. Céline Hervieu et le groupe Écologiste et Social le défendent comme une réponse essentielle à la précarité étudiante, soulignant son impact potentiel sur l’accès des jeunes à une alimentation abordable.
À l’inverse, Thomas Cazenave du groupe Renaissance critique cette mesure, la jugeant injuste et régressive, arguant que les tarifs actuels sont déjà socialement ajustés. Le Rassemblement National soutient toutefois cette proposition, tandis que l’UNEF salue ce progrès tout en appelant à une réforme plus large, incluant une allocation d’autonomie universelle pour les étudiants.
Implications financières et prochaines étapes
L’extension du tarif d’un euro par repas à l’ensemble des étudiants représente un coût annuel de 90 millions d’euros pour l’État. Certains membres du groupe Renaissance jugent cette dépense mal ciblée et estiment que les fonds pourraient être mieux utilisés ailleurs. Malgré les divergences, l’amendement doit encore passer plusieurs étapes avant son adoption définitive. Le projet de loi de finances sera débattu et voté par le Parlement, une étape clé pour décider si cette initiative sera mise en place l’année prochaine.