Dans un contexte économique en constante évolution, il est essentiel de rester informé des dernières mises à jour concernant l’épargne salariale. En 2024, trois changements clés sont à prévoir qui pourraient avoir un impact significatif sur votre épargne.
Cet article se propose d’examiner ces modifications, y compris les implications de la Prime Macron et du système d’intéressement. Que vous soyez employeur ou salarié, une bonne compréhension de ces évolutions peut vous aider à optimiser votre stratégie d’épargne et à maximiser vos avantages financiers. Restez donc avec nous pour découvrir ces trois mises à jour clés pour votre épargne salariale en 2024.
La Prime Macron intégrée à l’épargne salariale en 2024
En 2024, la Prime de Partage de la Valeur (PPV), communément appelée « prime Macron », sera officiellement incorporée dans le système d’épargne salariale. Les bénéficiaires pourront ainsi choisir de verser cette prime sur leur Plan d’Épargne Entreprise (PEE) ou leur Plan d’Épargne Retraite (PER).
Cependant, seuls les employés des petites entreprises (moins de 50 salariés) percevant un salaire inférieur à trois fois le Smic pourront profiter d’une exonération fiscale sur cette prime. Pour les autres, la seule manière d’éviter une imposition sur cette prime sera de la placer sur leur plan d’épargne salariale. Cette mesure renforce le rôle de la PPV comme un outil d’épargne salariale parmi d’autres.
Le Plan de Partage de la Valorisation de l’Entreprise : un nouveau dispositif d’épargne salariale
L’année 2024 marque également l’introduction du « Plan de Partage de la Valorisation de l’Entreprise » (PPVE), une nouvelle forme d’épargne salariale. Ce plan, qui nécessite un accord interne à l’entreprise, est basé sur l’évolution de la valeur de celle-ci.
Si cette dernière augmente au cours des trois années suivant l’accord, tous les employés recevront une prime calculée selon une formule spécifique. Cependant, il faudra patienter pour voir les effets concrets de ce dispositif, car les premières primes ne seront versées qu’en 2027 ou 2028. Les décrets permettant sa mise en place sont attendus prochainement.
Partage des bénéfices exceptionnels : nouvelles obligations pour les entreprises en 2024
Dès juin 2024, les sociétés de plus de 50 employés devront entamer des négociations sur le partage des bénéfices exceptionnels. En cas d’année particulièrement profitable, elles seront tenues de verser un supplément d’intéressement, de participation, un abondement ou une prime Macron.
Cette mesure pourrait avoir un impact significatif, bien que son effet dépendra des négociations au sein de chaque entreprise. Par ailleurs, à partir de janvier 2025, même les entreprises de moins de 50 salariés ayant réalisé des bénéfices pendant trois années consécutives devront mettre en place un dispositif d’épargne salariale.