Une bonne nouvelle vient de tomber pour les demandeurs d’emploi Français.
Dès le mois de juillet, les allocations d’assurance chômage seront revalorisées. Détails !
Une revalorisation de 1,2% des allocations d’assurance chômage cet été !
C’est officiel ! Au 1er juillet prochain, les allocations d’assurance chômage feront l’objet d’une revalorisation. Selon l’Unédic, près de 2 millions de demandeurs d’emploi indemnisés, sur 2,7 millions au total, bénéficieront de cette revalorisation de l’ordre de 1,2%.
Rappelons que l’Unedic s’apparente à une association chargée par délégation de service public de la gestion de l’assurance chômage en France. De plus, cet organisme collabore étroitement avec France Travail (ex-Pôle emploi). Des organisations syndicales et patronales sont à la tête de l’Unedic.
Il faut savoir que cette prochaine revalorisation a été décidée dans le cadre d’un conseil d’administration de l’Unédic. Et, celui-ci est formé par des représentants des salariés et des employeurs. L’organisme précise que cette décision a été votée à la majorité des suffrages exprimés.
La CGT juge que cette revalorisation insuffisante !
De son côté, la CGT (confédération générale du travail) a déjà exprimé son avis sur cette mesure. De fait, celle-ci dénonce l’extrême faiblesse de cette revalorisation des allocations d’assurance chômage.
Or, l’Unédic précise que le contexte économique et l’équilibre financier du régime d’assurance chômage ont été pris en compte dans le cadre de cette revalorisation. D’après l’organisme, cette revalorisation précède les deux autres augmentations au 1er avril (+1,9%) et au 1er juillet (+1,9%). La revalorisation s’établit à 1,68% en moyenne sur les 5 dernières années.
Dans son communiqué, l’organisme précise : « pour 2024, le montant de la revalorisation s’élèverait à 150 millions d’euros pour le régime d’assurance chômage et, pour 2025, à 210 millions d’euros ».
Toujours selon l’Unédic, le montant de l’allocation d’assurance chômage passera de 979,29 € bruts à 991,07 € bruts pour un allocataire n’ayant pas travaillé dans le mois et touchant l’allocation minimale.
Pour la CGT, cette revalorisation est insuffisante, et pas qu’un peu. Le syndicat martèle : « quand toutes les organisations syndicales ont exigé de tenir compte de l’inflation, le patronat a bloqué sa position à une augmentation de 1,2 % ».
Alors que les législatives approchent à grands pas, les allocataires de l’assurance chômage sont dans le collimateur du gouvernement et du patronat. En tout cas, cette vision est partagée par la CGT. D’après ce syndicat, l’exécutif s’apprête à publier le décret relatif à la nouvelle réforme controversée de l’assurance chômage, à partir du 1er décembre.
En colère, la CGT dénonce des positions « d’une gravité sans nom » et une « obstination criminelle du patronat et du gouvernement ». En parallèle, « l’extrême droite prospère sur la désespérance sociale ».