L’investissement en SCPI permet l’acquisition de parts de bien immobilier et de percevoir des revenus réguliers pour améliorer son pouvoir d’achat sans se soucier de la gestion du patrimoine.
Malgré l’attractivité de ce placement, il y a quand même quelques mauvaises pratiques à éviter.
Négliger les frais relatifs à l’investissement
Acquérir des parts de SCPI engendre divers frais qui sont indiqués dans l’AMF ou règlement général de l’Autorité des marchés financiers. C’est la note d’information ou les statuts qui définissent le taux ainsi que le montant de ces charges. Au moment de souscrire à une SCPI, il est donc essentiel de se renseigner concernant les différentes commissions, à savoir :
- Souscription;
- Cession;
- Gestion;
- Acquisition ou vente d’actifs immobiliers;
- Suivi;
- Pilotage de la réalisation des travaux;
Ne pas privilégier la diversification
Les SCPI sont souvent spécialisées dans un seul type d’actif, notamment des bureaux, des commerces, etc. Afin de réduire les risques, il devient obligatoire de privilégier la diversification. Ceci sert à dissoudre les éventuelles baisses de régime sur une unique catégorie d’actif en vue de minimiser les impacts sur les revenus perçus. Il est donc recommandé de varier les SCPI auprès desquels effectuer des investissements. Cette technique permettra également d’obtenir de meilleurs rendements. Toutefois, il faut prévoir une mise de départ d’environ 10 000 euros avant d’adopter cette stratégie, sinon la tâche ne sera pas facile.
Autre stratégie très intéressante, se faire aider par une agence comme Portail-SCPI. Cette dernière vous aidera justement à minimiser les risques en proposant les meilleurs conseils pour mener à bien votre projet. Vous pouvez directement remplir ce formulaire ci-dessous pour être en contact avec l’un de leurs conseillers.
Fermer les yeux sur la performance de la société de gestion
Afin de percevoir les meilleurs revenus suite à l’investissement dans une SCPI, il est primordial de choisir minutieusement la société de gestion. Dans ce contexte, il y a plusieurs facteurs qui doivent être pris en compte dont:
- Les frais facturés;
- Le rendement;
- La diversification;
- Les ratios;
Cela dit, il faut prendre le temps de se pencher sur ces différents facteurs avant de se décider. En cas de besoin, les associés peuvent également demander des conseils auprès des experts en investissement immobilier.
Se limiter à une seule formule dans son choix
Certains investisseurs se limitent aux SCPI proposées par leur assureur ou leur banque. Pourtant, il existe plusieurs centaines de SCPI et il serait dommage d’arrêter son choix parmi les sociétés recommandées par ces derniers. D’ailleurs, elles n’offrent pas forcément les meilleures performances.
Le mode de détention de part ne se limite pas à l’achat au comptant. Il est aussi possible d’envisager d’autres stratégies comme le démembrement temporaire, l’effet levier du crédit, etc.
Négliger l’impact fiscal de l’investissement
Il y a beaucoup d’épargnants qui sont attirés vers les SCPI offrant un meilleur rapport entre le rendement et le risque. Pourtant, les revenus perçus via les parts de SCPI font partie des revenus fonciers. Par conséquent, ceux-ci sont soumis aux prélèvements sociaux ainsi qu’à l’impôt sur le revenu. Ainsi, il est primordial de tenir compte de la fiscalité avant la souscription.
Ne pas se soucier de la durée de détention
Les SCPI s’inscrivent dans une logique spécifique qui est celle d’un investissement sur le long terme. Cela signifie que les parts de SCPI ne sont pas conçues pour être revendues rapidement. En effet, les frais doivent être amortis dans le temps. Ainsi, il est conseillé de prévoir un horizon d’une dizaine d’années avant cette opération et de se concentrer sur les revenus perçus.