Les étudiants français devront faire à face à des frais plus élevés à la rentrée prochaine. Des coûts progressifs qui évoluent selon les diplômes ciblés. Etat des lieux !
Vers une hausse des frais d’inscription à l’université après un gel de 4 ans
Pour intégrer une université en France, les jeunes étudiants doivent prévoir un budget conséquent cette année. En raison, le ministère de l’Enseignement supérieur a décidé de rehausser les frais d’inscription à la rentrée prochaine. Il s’agit d’une mesure inéluctable qui précède le gel tarifaire qui a duré 4 ans.
De fait, cette décision ministérielle vise notamment à solutionner le déficit des dépenses publiques. En dépit de cela, la rentrée 2024-2025 va coûter plus cher aux jeunes Français. Bien que cette hausse des frais soit contraignante, celle-ci rentre dans le cadre du grand plan de réduction des dépenses publiques de l’Etat.
Pour mémoire, ce grand plan consiste à réaliser 10 milliards d’euros d’économie, dont 900 millions pour l’enseignement supérieur. D’où l’objet de cette hausse des frais d’inscription à l’université. Impossible d’y échapper. Le mieux que l’on puisse faire est d’anticiper cette augmentation tarifaire.
Des frais progressifs selon les diplômes visés
Les étudiants souhaitant obtenir une licence à la rentrée prochaine doivent prévoir un budget de 175 € (contre 170 € auparavant). Le coût d’inscription progresse à 250 € pour un Master (contre 243 € auparavant). À l’évidence, les frais d’inscription sont encore plus élevés pour un doctorat, soit 391 € (contre 380 € précédemment). La facture sera encore plus salée pour les étudiants préparant un diplôme d’ingénieur : 618 €.
Il existe heureusement quelques pistes à creuser pour réduire ces frais d’inscription. À cette fin, les étudiants peuvent préparer plusieurs diplômes en même temps. De quoi alléger le coût total après une première inscription.
Notons que les frais d’inscription sont réduits à 116 € pour une deuxième inscription en licence. Ils s’élèvent ensuite à 164 € pour un master, contre 260 € pour un doctorat. Pour un second diplôme d’ingénieur, les frais sont moins élevés, soit 413 €.
Voici une autre charge supplémentaire indissociable du budget des étudiants français.
En plus de cette hausse à venir des frais d’inscription à l’université, les jeunes Français doivent payer une autre charge. Nous parlons ici de la Contribution de vie étudiante et de Campus (CVEC). Versée chaque année, celle-ci existe depuis 2018. À l’époque, le montant de la CVEC s’élevait encore à 90 €. Depuis lors, elle a augmenté constamment pour s’établir à 103 € aujourd’hui.
De fait, la CVEC prend en charge les services de santé, les activités sportives et culturelles ainsi que d’autres services proposés par les universités françaises. L’objectif étant d’améliorer la qualité de vie des étudiants à la FAC.
Les syndicats ont déjà dénoncé la dernière hausse de la CVEC. Selon les représentants syndicaux, celle-ci s’apparente à une mesure discriminatoire envers les étudiants les plus modestes.