Faut-il épargner pendant ses études pour commencer sa carrière avec un apport confortable ?

Faut-il épargner pendant ses études pour commencer sa carrière avec un apport confortable

Il s’avère crucial de mettre de l’argent de côté pendant ses études. L’objectif ici est de consolider son épargne pour commencer sa carrière avec un apport confortable.

Justement, voici les étapes à suivre !

Voici pourquoi il faut épargner suffisamment pendant ses études

Les années d’études passées à l’université ou dans une Ecole supérieure valent de l’or. En dépit d’un emploi du temps chargé, il faut commencer à épargner plus tôt. L’objectif est de créer un apport pas-à-pas afin de commencer la vie active avec des bagages confortables. A cette fin, l’étudiant doit faire des sacrifices (financiers).

Pour atteindre un tel objectif, il faut s’efforcer à épargner pendant ses études. Bien que les rentrées d’argent soient maigres, de petites sommes suffisent amplement. En plus du compte courant, l’étudiant a intérêt à ouvrir un Livret A. Rémunéré à 3% (jusqu’en 2025), c’est l’un des principaux livrets réglementés en France.

D’autant plus que le taux du Livret A est garanti. De quoi sécuriser votre épargne jusqu’à la fin de vos études supérieures. A titre d’exemple, 50 € par mois suffisent amplement pour consolider vos économies en tant qu’étudiant. En l’espace de 5 ans (pour des études de niveau bac+5), votre capital devrait se chiffrer à plus de 6 100 € dont près de 632 € d’intérêts. Mais la donne sera tout autre si le taux du Livret A change dans les prochaines années.

Lire aussi :  Un livret d'épargne reservé aux mineurs, est-ce rentable d'y placer son argent ?

Parmi les options possibles, il y a le LEP (plan d’épargne logement). Comme son nom l’indique, celui-ci permet de financer un projet immobilier à terme. A la fin de ses études, un étudiant aura envie d’acheter sa première résidence. Grâce au capital accumulé au fil des années, celui-ci pourra concrétiser son projet plus facilement.

Notons que le taux des PEL, ouverts depuis le 1er janvier 2024, s’établit à 2,25%. En contrepartie, vous devez y verser au moins 540 € par an, soit 45 € par mois. A défaut, la clôture du PEL est inéluctable.

D’autres pistes à creuser pour se constituer une épargne en tant qu’étudiant

Le Livret A et le PEL ne sont pas les seuls produits d’épargne accessibles aux étudiants. Il y a aussi le livret jeune. Proposé par la plupart des banques françaises, celui-ci s’apparente à une solution d’épargne garantie par l’Etat. A l’évidence, vous ne pouvez pas détenir plusieurs livrets jeunes auprès de différentes banques.

Lire aussi :  Hausse des frais pour les étudiants : cette charge supplémentaire pèse de plus en plus lourd.

En revanche, le livret jeune peut être couplé avec le Livret A, le LDDS (livret de développement durable et solidaire) et le LEP (livret d’épargne populaire). De quoi consolider votre épargne avant le début de la vie active.

Notons que le livret jeune est exonéré de frais d’ouverture, de gestion et de commission de clôture. En plus de capital sécurisé, vous pouvez y placer jusqu’à 1 600 €. Votre épargne reste disponible à tout moment. Cerise sur le gâteau, les intérêts découlant de votre livret jeune sont exonérés d’impôts ou de prélèvements sociaux.

Rappelons que le livret jeune est réservé aux épargnants âgés de 12 à 25 ans résidant en France métropolitaine ou dans un département d’Outre-mer. Lors de l’ouverture, un dépôt minimum de 10 à 30 € est requis.

justin malraux

Directeur éditorial de MaBourse.fr, site d'acutalités indépendant sur lequel vous retrouvez quotidiennement des analyses pointues.