Face à la crise du logement étudiant, certains parents sont prêts à tout pour loger leurs enfants

Face à la crise du logement étudiant, certains parents sont prêts à tout pour loger leurs enfants

La crise du logement étudiant est l’une des problématiques des parents en France. Face à cette situation inquiétante, certains d’entre eux font des sacrifices financiers.

Etat des lieux !

Comment réagissent les parents face à la crise du logement étudiant ?

La recherche d’un logement reste une étape cruciale pour les futurs étudiants de l’enseignement supérieur et les néobacheliers. De nos jours, même les parents y contribuent en raison de la crise. A l’approche de la rentrée (universitaire) les places se raréfient. Pour loger leurs enfants, certains parents investissent dans un appartement.

Ils sont de plus en plus nombreux à choisir cette option. Des parents soucieux de l’avenir de leurs enfants qui n’hésitent pas à débourser leurs économies à cette fin. A priori, les appartements moins chers, et un peu plus grands, sont appréciés par ces derniers. Pour accélérer les recherches, les parents se rapprochent des agences immobilières locales.

Dans les villes les plus tendues, il s’agit d’une solution d’urgence qui séduit beaucoup de parents. Afin de simplifier le quotidien des étudiants, il faut investir dans une zone à proximité des transports en commun. Idem pour les écoles cibles. Or, des logements présentant ces caractéristiques-là sont potentiellement plus coûteux. Des options inaccessibles aux ménages modestes.

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Pour eux, la solution alternative consiste à héberger leurs enfants au sein des logements Crous. Bien qu’ils soient plus accessibles financièrement, ces derniers sont soumis à des critères exhaustifs d’éligibilité. De règle générale, les étudiants issus d’une famille précaire sont privilégiés par les Crous.

De fortes demandes, mais peu d’offres dans ces communes !

La crise du logement étudiant se manifeste par des demandes plus importantes moyennant des offres  très limitées. D’après un baromètre établi par un acteur majeur du secteur, la demande est beaucoup plus élevée que l’offre pour les petites surfaces. C’est notamment le cas des communes suivantes :

  • Le Bourget-du-Lac à côté de Chambéry
  • Mont-Saint-Aignan, en banlieue de Rouen et Ecully
  • Lyon
  • Talence en banlieue de Bordeaux
  • Rennes
  • Pessac à côté de Bordeaux et Talence

Toujours selon ce baromètre, Le Bourget-du-Lac figure en tête de liste des villes les plus tendues. Rappelons que cette commune compte 5 000 habitants. Environ 5 000 étudiants doivent y être logés. Là-bas, une seule offre correspond à 10 demandes. A Mont-Saint-Aignan, on compte 8 demandes pour une offre, contre 6 à Ecully, et 3,75 à Paris.

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Le point commun de ces petites villes réside dans l’existence des campus d’école ou d’université. Citons, par exemple, Talence et Pessac qui abritent le campus de Kedge, l’université de Bordeaux, Sciences-po Bordeaux, sans oublier Bordeaux Sciences Agro. Le campus de l’Université de Savoie Mont Blanc, quant à lui, se trouve au Bourget-du-Lac.

Mont-Saint-Aignan, de son côté, doit accueillir 15 000 étudiants en sachant qu’il s’agit d’une ville de 20 000 habitants. L’université de Rouen y est installée. Idem pour l’UFR de Lettres et Sciences humaines, l’UFR des Sciences de l’Homme et de la Société, STAPS, l’UFR Sciences et Techniques, l’IUT et l’INSPE de Rouen.

justin malraux

Directeur éditorial de MaBourse.fr, site d'acutalités indépendant sur lequel vous retrouvez quotidiennement des analyses pointues.