La crise économique a eu un impact significatif sur les prix des SCPI et des fonds immobiliers de l’assurance vie. Cependant, certains signes laissent entrevoir une possible fin de cette période difficile. Dans cet article, nous allons analyser ces indices et tenter de comprendre si nous sommes réellement en train d’assister à un redressement du marché immobilier.
Nous aborderons également les perspectives d’avenir pour ces placements et leur potentiel de rendement dans le contexte actuel. Restez avec nous pour découvrir si c’est la fin de la crise pour les prix des SCPI et fonds immobiliers de l’assurance vie.
La chute persistante des prix des parts de SCPI
Le marché des Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) traverse une période difficile, avec une baisse continue des prix des parts. Des acteurs majeurs tels que BNP Paribas Real Estate, Primonial et Amundi Immobilier ont récemment annoncé de nouvelles baisses, faisant suite à des corrections déjà opérées en 2023.
Cependant, certaines SCPI spécialisées dans des secteurs comme la santé, le vieillissement ou la logistique semblent mieux résister à cette tendance baissière. Jean-Marc Coly, président de l’Aspim, estime que nous sommes probablement à la fin de ces ajustements de valeur, malgré les incertitudes qui persistent.
|
Les perspectives d’amélioration selon Jean-Marc Coly
Jean-Marc Coly, président de l’Aspim, prévoit que ces corrections devraient s’achever entre le début de cette année et le 30 juin. Malgré les baisses de prix, les rendements pour les SCPI restent solides grâce au travail des gérants.
En effet, malgré l’inflation, les taux d’occupation et de distribution sont à la hauteur des attentes, voire légèrement supérieurs. Cette performance est due à la capacité des gestionnaires à réagir rapidement et avec transparence face aux changements économiques. Ainsi, même si le marché immobilier n’est pas instantané comme la bourse, il a su s’adapter efficacement à la crise.
Impact de la crise et rôle des fonds immobiliers dans l’assurance vie
La crise actuelle, exacerbée par la hausse des taux d’intérêt et la pandémie de Covid-19, a également été influencée par le développement du télétravail, modifiant l’utilisation des locaux de bureaux. Cependant, Jean-Marc Coly souligne que les bureaux restent indispensables malgré leur évolution.
Par ailleurs, il rappelle que 20% des SCPI sont détenues via des fonds d’assurance vie où le problème de liquidité n’existe pas. Face à cette situation, Coly conseille aux particuliers de se préparer à réinvestir au second semestre 2024 tout en diversifiant leurs investissements pour mutualiser les risques.
Les facteurs externes et leur influence sur le marché immobilier
Il est crucial de souligner l’importance des facteurs externes qui peuvent influencer la trajectoire du marché immobilier dans les mois à venir. Les décisions politiques, les évolutions économiques mondiales et les tendances sociales joueront un rôle déterminant dans la reprise éventuelle du secteur.
Par exemple, les politiques de relance économique, les mesures fiscales, les évolutions démographiques et les changements dans les modes de travail auront un impact direct sur la demande et l’offre de biens immobiliers.
De plus, l’évolution des taux d’intérêt, les politiques monétaires des banques centrales et les fluctuations des marchés financiers auront également des répercussions sur l’attrait des investissements immobiliers.
En surveillant attentivement ces facteurs externes et en restant informé des tendances macroéconomiques, les investisseurs pourront ajuster leurs stratégies et prendre des décisions éclairées pour optimiser leurs rendements dans un environnement en constante évolution.