Changer de région pour poursuivre ses études en Master 1 représente souvent un défi pour de nombreux étudiants boursiers. Entre démarches administratives, adaptation à un nouvel environnement et contraintes financières, la mobilité géographique peut sembler complexe.
Pourtant, des dispositifs existent pour accompagner ces parcours et alléger la charge des étudiants concernés.
Découvrir les solutions mises en place pour soutenir la réussite universitaire et favoriser l’égalité des chances devient alors essentiel pour tous ceux qui envisagent de franchir ce cap en 2025.
Public visé et objectifs de l’aide à la mobilité
L’aide à la mobilité s’adresse principalement aux étudiants boursiers ayant validé une licence l’année précédente et s’inscrivant pour la première fois en Master 1 dans une région académique différente de celle où ils ont obtenu leur diplôme.
Pour être éligible, il faut également bénéficier d’une bourse sur critères sociaux ou d’une allocation annuelle spécifique, et fournir une attestation de réussite ainsi qu’un certificat d’inscription.
Cette aide, d’un montant de 1 000 euros, vise à encourager la mobilité géographique et à lever les freins financiers liés à un changement de région, favorisant ainsi l’égalité des chances et l’accès à des parcours universitaires diversifiés.
À quoi sert concrètement l’aide à la mobilité ?
- Financer les premiers frais d’installation : caution du logement, trajets, matériel de cours.
- Faciliter l’accès à de nouvelles opportunités universitaires dans d’autres régions.
- Soutenir l’égalité des chances entre les étudiants, quel que soit leur milieu social.
- Encourager la diversification des parcours et la découverte de nouveaux environnements académiques.
Conditions d’éligibilité et exclusions
Pour prétendre à l’aide à la mobilité, quatre critères cumulatifs doivent être respectés
- Avoir obtenu une licence l’année précédente
- S’inscrire pour la première fois en Master 1 dans une autre région académique
- Bénéficier d’une bourse sur critères sociaux ou d’une allocation annuelle spécifique
- Fournir les justificatifs requis
Il est important de noter que les titulaires d’une licence professionnelle sont exclus du dispositif. De plus, l’aide ne s’adresse pas aux étudiants redoublant ou déjà inscrits en Master 1.
Cette mesure vise à soutenir la mobilité des étudiants engagés dans un parcours universitaire classique, tout en garantissant une attribution équitable et transparente de l’aide.
#RentreeEtu2025 – Aide à la mobilité Master | Le saviez-vous ? Vous pouvez bénéficier d’une aide de 1 000 € lorsque vous changez de région académique entre votre cycle de #Licence et de #Master !
Cc @Cnous_LesCrous @monmasterinfo pic.twitter.com/mHueJ7qJc2
— Etudiant.gouv (@etudiantgouv) August 22, 2025
Modalités de demande et justificatifs nécessaires
Le processus d’obtention de l’aide à la mobilité a été considérablement simplifié pour les étudiants éligibles. Il suffit désormais de transmettre deux documents essentiels, l’attestation de réussite de la licence et le certificat d’inscription en Master 1 dans une autre région académique.
Ces justificatifs doivent être envoyés au Crous dès la finalisation de l’inscription universitaire, généralement en début d’année académique. Une fois les pièces reçues et validées, le versement unique de 1 000 euros intervient le mois suivant.
Cette démarche dématérialisée, accessible via l’espace personnel étudiant, garantit rapidité et efficacité, tout en limitant les formalités administratives pour les bénéficiaires.
Montant, versement et cumul avec d’autres aides
L’aide à la mobilité s’élève à 1 000 euros, versée en une seule fois par le Crous, généralement dans le mois suivant la validation des justificatifs requis. Ce soutien financier vise à couvrir une partie des frais liés à l’installation dans une nouvelle région académique.
Il est important de souligner que cette aide est cumulable avec d’autres dispositifs, tels que la bourse Talents, l’aide au mérite ou encore l’aide spécifique ponctuelle, permettant ainsi aux étudiants de maximiser leur soutien financier.
Cette possibilité de cumul favorise une meilleure prise en charge des coûts inhérents à la poursuite d’études supérieures, notamment pour les étudiants issus de milieux modestes.


