Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) connaît un succès grandissant en France, avec près de 7 millions de comptes ouverts à ce jour. Ce dispositif fiscal avantageux séduit de plus en plus d’investisseurs désireux de dynamiser leur épargne tout en bénéficiant d’une fiscalité allégée. Cependant, cette popularité croissante soulève des questions quant à l’avenir du Compte-Titres Ordinaire (CTO), traditionnellement utilisé pour la gestion d’actifs financiers.
Cet article explore les dynamiques actuelles du marché et analyse si le PEA pourrait réellement menacer la place du CTO dans le paysage financier français.
L’essor des investisseurs particuliers en France : une tendance marquée
Le nombre d’investisseurs particuliers en France connaît une croissance significative. Plusieurs facteurs expliquent cette hausse, notamment l’accessibilité accrue aux plateformes de trading en ligne et un intérêt croissant pour la gestion personnelle des finances.
Ces nouveaux investisseurs se retrouvent souvent face à un dilemme crucial : ouvrir un compte-titres ou un Plan d’Épargne en Actions (PEA) pour investir en bourse. Le choix entre ces deux options dépend principalement de considérations fiscales et des types d’actifs disponibles, rendant la décision complexe mais essentielle pour optimiser leurs investissements.
Pour éviter les erreurs dans un investissement en PEA, il est conseillé de faire appel à une agence spécialisée comme Fortuny. Leur équipe vous guidera avec des stratégies efficaces et, même si vous êtes débutant, vous aidera à minimiser les risques. Utilisez le formulaire ci-dessous pour contacter un expert de Fortuny :
Le retour en force du Plan d’épargne en actions (PEA)
Le PEA, autrefois très prisé au milieu des années 2000 avec plus de 7,3 millions de plans ouverts, a vu sa popularité décliner après la crise financière de 2008, tombant sous les 4 millions. Cependant, ces dernières années ont marqué un renouveau pour ce produit d’épargne. Selon la Banque de France, près de 7 millions de PEA étaient ouverts fin 2023.
Plusieurs facteurs expliquent ce regain : une fiscalité avantageuse après cinq ans de détention, des frais de courtage plafonnés et l’essor des ETF éligibles au PEA permettant une diversification accrue. Ces éléments ont contribué à redorer le blason du PEA auprès des investisseurs particuliers.
Les frais de courtage : une comparaison essentielle
Lorsqu’il s’agit des frais de courtage, le PEA présente un avantage notable. Depuis juillet 2020, ces frais sont plafonnés pour les ordres passés via internet, réduisant ainsi le coût moyen à environ 5 euros pour un ordre de 1 000 euros, selon l’AMF.
En revanche, les frais de courtage sur un compte-titres ordinaire restent légèrement plus élevés, avec une moyenne de 7 euros pour la même transaction. Toutefois, cette différence tend à s’estomper chez les néo-brokers, où les coûts moyens se situent autour de 2,80 euros pour les deux types de comptes. Ainsi, bien que le PEA soit souvent moins coûteux dans les banques traditionnelles, les courtiers en ligne offrent des tarifs compétitifs pour tous.
Pourquoi combiner PEA et Compte-Titres ?
Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) offre des avantages fiscaux considérables. En revanche, le compte-titres vous permet une plus grande flexibilité dans la gestion de votre portefeuille et une diversité plus large de titres.
La meilleure approche consiste à combiner ces deux produits d’épargne, qui se complètent parfaitement. Ainsi, vous bénéficierez des avantages fiscaux du PEA tout en ayant la possibilité de diversifier votre portefeuille avec un large éventail d’actifs via le compte-titres.