La campagne de la déclaration des impôts continue pour tous les départements en France. Mais, la clôture se rapproche de plus en plus : 23 mai, 30 mai et 6 juin. D’ailleurs, le fisc a déjà rempli préalablement le document, notamment pour certains montants et certains contribuables.
Toutefois, ce n’est pas toujours le cas pour l’épargne salariale. Découvrez dans cet article comment déclarer l’intéressement et la participation en faisant bien attention à cette subtilité. Focus !
Dans quel cas déclarer son intéressement et sa participation ?
L’intéressement et la participation sont classés dans la catégorie des épargnes salariales. Facultative, la prime d’intéressement est versée selon l’atteinte d’un objectif bien précis tel que le chiffre d’affaires ou bien le rendement. En clair, il s’agit en quelque sorte d’une récompense de la part de l’employeur. Elle est bloquée sur un PEI, PEE, PERCO ou PEG.
La participation quant à elle est obligatoire, notamment pour les entreprises composées de 50 salariés. Elle est basée sur le bénéfice de la société. À noter qu’elle est immobilisée sur un compte courant, un compte d’épargne-temps ou un compte d’épargne salariale durant 5 ans à peu près. Le montant de ces primes peut être identique pour tous les employés ou variable en fonction du salaire et du taux de présence de chacun.
Si vous choisissez de transférer ces épargnes salariales sur votre compte bancaire, vous devez alors les déclarer auprès des impôts. Normalement, elles sont affichées dans la partie case 1AJ dans votre déclaration de revenus 2042.
Les abondements, non imposables ?
L’abondement peut être défini comme une forme d’aide financière qui complète les versements des salariés sur un dispositif de retraite ou un support d’épargne salariale. Il les incite à épargner davantage sur le plan d’épargne retraite collectif ou sur le plan d’épargne entreprise.
De plus, l’employeur peut y verser un montant dans la limite de 3 fois la somme déposée par l’employé. Il fixe toutes les conditions autour de l’abondement. Ce dernier présente d’ailleurs un excellent atout non négligeable. Les sommes versées sont soustraites du bénéfice imposable de la société. Mais pas que ! Sur le plan social, elles sont exonérées de cotisations sociales salariales et patronales à la fois, mais également des prélèvements et des participations relatifs aux salaires.
L’abondement est aussi avantageux pour les salariés puisqu’il n’est pas imposable. Cependant, il faudra le mentionner dans la déclaration des revenus ou plus précisément dans les cases 6QS et 6QT. En revanche, concernant les jours de repos non pris sur le Perco, ils ne doivent pas être indiqués dans le document. Pareil pour les indemnités compensatrices provenant d’un compte épargne temps ou CET, notamment si les sommes résultent de l’intéressement et de participation, ainsi que d’un plan épargne entreprise.