Il est tout à fait possible de retrouver son logement étudiant à la prochaine rentrée sans payer de loyer en août.
Justement, voici comment procéder
Voici comment contourner le loyer d’août sans perdre l’occupation de son logement étudiant
De nos jours, c’est plus difficile de trouver un logement étudiant, surtout dans les grandes agglomérations. Mais cela ne doit pas vous décourager. Il existe toujours des solutions ad hoc pour retrouver votre logement étudiant à la rentrée. Parmi les pistes à creuser, citons par exemple la suspension du bail.
En temps normal, votre propriétaire devrait accepter de suspendre temporairement votre bail. Vous pouvez ainsi réaliser des économies substantielles. Quoi qu’il en soit, il y aura toujours une perte financière. Pour limiter la casse, vous pouvez effectuer un petit job d’été (barman, par exemple).
La partie la plus difficile serait de convaincre votre bailleur à rompre temporairement le bail en cours. L’objectif est d’échapper au loyer d’août tout en réservant le bien pour septembre. L’heure venue, le bail sera renouvelé. Pour certains propriétaires, cette proposition s’apparente à un risque financier puisqu’il pourrait perdre deux mois de loyer.
Mais pour d’autres bailleurs, la suspension temporaire du bail reste une aubaine. En acceptant cette proposition il sait déjà que son logement sera occupé à la rentrée. De son côté, le locataire (étudiant) sera contraint de déménager toutes ses affaires. Il devra également renouveler sa demande d’APL à la prochaine rentrée.
D’autres pistes à creuser pour appliquer cette stratégie
En cas de réponse négative de votre propriétaire, il existe une alternative à la suspension temporaire du logement étudiant. Il s’agit en l’occurrence de la sous-location. Vous l’ignorez peut-être, mais cette option est 100% légale, à condition d’obtenir le feu vert de votre bailleur.
Effectivement votre requête doit faire l’objet d’une demande manuscrite adressée à votre propriétaire. A défaut, celui-ci a le droit d’annuler le bail et de demander des dommages et intérêts. D’où l’importance d’ouvrir les négociations au préalable.
Dans l’éventualité où votre propriétaire accepte votre demande de sous-location, il y a quelques règles à respecter. Tout d’abord, le montant du loyer demandé au sous-locataire doit être inférieur à celui du bail initial. Il faudra également passer un contrat de sous-location. Les différentes modalités de paiement du loyer doivent y figurer. Idem pour les responsabilités du sous-locataire. Et, ce dernier doit être assuré. En cas de dommages, seule la responsabilité du locataire est retenue.
Si la sous-location ne vous parle pas, il existe une autre alternative. Il s’agit d’échanger de logement. Dans ce cas de figure, vous n’êtes pas obligé d’obtenir l’autorisation de votre propriétaire. En raison, les personnes concernées sont considérées comme des invités, mais pas des sous-locataires.
Il s’agit d’une option particulièrement avantageuse, surtout pour ceux et celles souhaitant profiter d’un hébergement gratuit dans une autre ville. Pour activer ce levier, rendez-vous sur une plateforme dédiée à l’échange de logement durant l’été. Pour garder une preuve écrite et signée de cette pratique légale, rédigez un document prévu à cet effet.