Les assurances vie et les plans d’épargne retraite (PER) s’adaptent aux nouvelles exigences de la loi industrie verte, entrées en vigueur en octobre 2024. Ces évolutions, déjà mises en place pour certains épargnants, redéfinissent les stratégies d’investissement en imposant des quotas dédiés aux entreprises non cotées.
Alors que l’année 2025 approche, il est crucial de comprendre l’impact de ces règles sur vos placements pour ajuster votre portefeuille en conséquence. Cet article fait le point sur ces transformations, en détaillant les implications concrètes pour les épargnants et les investisseurs. Restez à jour pour optimiser vos choix financiers dans un environnement en pleine mutation.
Cadre de la nouvelle législation sur l’investissement dans les assurances vie et PER
Depuis le 24 octobre 2024, une réforme législative modifie en profondeur les contrats d’assurance vie et les plans d’épargne retraite (PER). La loi industrie verte, adoptée un an plus tôt, impose désormais qu’une partie des fonds soit investie dans des entreprises non cotées, renforçant ainsi le soutien financier aux PME et ETI en plein développement.
Les épargnants en gestion pilotée doivent respecter ces nouvelles exigences de répartition. Les profils équilibrés doivent allouer au moins 4 % de leurs versements aux unités de compte dédiées au private equity, tandis que les investisseurs dynamiques doivent atteindre une proportion minimale de 8 %. Ces ajustements, déjà en application, redéfinissent les stratégies d’investissement.
Impact sur les profils d’investissement et gestion pilotée
La réglementation présente également des défis pour les gestionnaires de fonds, qui doivent trouver un équilibre entre les nouvelles allocations imposées et les objectifs de rendement et de risque des clients.
Les épargnants doivent ainsi ajuster leurs stratégies pour s’aligner sur les exigences législatives, tout en restant vigilants quant à l’impact de ces nouvelles allocations sur la diversification de leurs portefeuilles.
Périodes transitoires et objectifs économiques
Les PER collectifs bénéficient d’une période transitoire jusqu’au 30 juin 2026 pour se conformer aux nouvelles exigences d’investissement dans des entreprises non cotées. Ce délai vise à faciliter une adaptation progressive, permettant aux entreprises de réajuster leurs stratégies sans perturber les habitudes d’épargne des salariés.
L’objectif économique sous-jacent est double : offrir un soutien direct aux PME et ETI en croissance, tout en diversifiant les rendements pour les épargnants. En favorisant l’injection de capitaux dans le tissu entrepreneurial national, ces mesures cherchent à stimuler l’innovation et la compétitivité, contribuant ainsi au dynamisme économique global.