Dans le cadre des placements, la diversification est l’une des meilleures stratégies à adopter pour varier les investissements tout en accédant à une fiscalité plus attractive.
Cela dit, est-ce que la souscription des fonds immobiliers dans une assurance-vie peut s’avérer intéressante ?
Zoom sur l’assurance-vie et son fonctionnement
Il s’agit d’un contrat d’épargne réalisé entre un établissement dédié (banque, institution de prévoyance, compagnie d’assurance, etc.) et un souscripteur. Ce dernier effectue donc des versements sur le produit dont la gestion est garantie par l’organisme. Lors de l’inscription, il est possible de choisir entre le contrat mono-support en euros qui intègre essentiellement des fonds en euros et le contrat multi-supports qui comporte ces derniers en plus d’une ou plusieurs unités de compte.
L’assurance-vie s’impose actuellement comme étant le placement le plus plébiscité des Français, car son encours s’élève à 1 900 milliards d’euros. Cet engouement s’explique d’ailleurs par ses nombreux avantages. Tout d’abord, les fonds euros sont garantis, c’est-à-dire que le souscripteur a l’assurance de récupérer les versements soustraits des frais de gestion et des retraits. De plus, le support génère des intérêts annuels.
Quant aux unités de compte, bien qu’elles ne procurent pas le même niveau de sécurité que la première option, elles affichent une performance supérieure. En outre, ce type de contrat offre aussi beaucoup d’autres avantages, à savoir :
- Possibilité de liquidation en rente viagère;
- Possibilité de détenir plusieurs contrats;
- Aucun plafonnement;
- Possibilité d’effectuer des versements et des retraits à tout moment
Placer l’immobilier dans l’assurance-vie
Le souscripteur peut prendre la décision de mettre dans les fonds euros qui sont gérés par l’assureur, des parts de fonds monétaires, mais aussi immobiliers non cotés. Cette stratégie permettra principalement d’opter pour la diversification, réduisant ainsi les risques de perte et augmentant à la fois la capacité de rendement de l’investissement.
Cela dit, lorsqu’un épargnant loge une quote-part de fonds immobiliers à l’intérieur de ce contrat, celui-ci accède en même temps à des avantages fiscaux. Après le 8e année de détention, les profits provenant des rachats se transforment en franchise d’impôt annuel de 4 600 euros pour un célibataire contre 9 200 euros pour les souscripteurs mariés ou pacsés.
Mais attention, bien que placer l’immobilier dans l’assurance puisse être intéressant, se fier à une agence spécialisée et expérimentée est vivement conseillé . A part le fait de conscientiser sur les éventuels risques, les agences comme Fortuny optimiseront la gestion des placements à l’aide de stratégies claires et bien définies. A travers ce formulaire ci-dessous, vous pouvez entrer en contact avec l’un de leurs conseillers.
En outre, il faut aussi savoir qu’il existe plusieurs fonds immobiliers non cotés qui peuvent être mis dans une assurance-vie, à savoir :
Les Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI)
Ce sont des fonds qui effectuent l’acquisition de biens qui sont souvent professionnels et qui sont mis en location. Ensuite, les loyers sont distribués aux associés sous forme de dividendes.
Les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI)
Quant à l’OPCI, elle comprend plusieurs éléments :
- Biens immobiliers : au moins 60 %;
- Valeurs mobilières : au moins 35 %;
- Liquidités : au moins 5 %;
Les Sociétés civiles en unités de compte (SC/UC)
Ici, la souscription s’effectue essentiellement en unité de compte qui est intégrée dans une assurance-vie, un plan d’épargne retraite assurantiel ou encore un contrat de capitalisation
Pour faire le meilleur placement, il est donc important de se faire accompagner par un professionnel dans le domaine. En effet, ce type d’investissement nécessite une bonne connaissance du marché.