En pleine crise économique, cette nouvelle offre un souffle aux ménages français. Engie met en place une aide pour plusieurs centaines de milliers de foyers, alors que les coûts de l’énergie continuent de grimper.
Mais comment cette mesure s’intègre-t-elle dans le marché actuel ? Quels impacts pour les consommateurs ?
Une remise de 50 euros appliquée automatiquement
Depuis février 2025, près de 700 000 foyers bénéficient d’une réduction de 50 euros sur leurs factures. Cette initiative vise à soutenir les ménages modestes face à l’envolée des prix. Les bénéficiaires n’ont eu qu’à transmettre leur chèque énergie 2024 avant fin novembre et posséder un contrat actif.
Si la facture est inférieure au montant de la remise, la différence est reversée par virement ou chèque. Cette aide arrive alors que les prix restent élevés malgré la fin du bouclier tarifaire.
Une situation énergétique encore fragile
Depuis la suppression du bouclier sur l’électricité en février 2024, les coûts ont grimpé avec une accise majorée de 50 %. Si les tarifs réglementés baissent légèrement depuis janvier, le gaz demeure onéreux, même si une stabilisation est attendue au printemps.
Engie reconnaît des retards dans le traitement des aides, mais promet une régularisation d’ici fin mars.
Chèque énergie : une réforme qui divise
Depuis janvier 2025, l’aide n’est plus automatique. Les foyers éligibles doivent faire leur demande en ligne. Bien que cette réforme vise un meilleur ciblage, elle inquiète : des associations alertent sur le non-recours, surtout chez les personnes âgées ou isolées.
Pour aider, certaines mairies et centres sociaux accompagnent les demandeurs. Malgré cela, les sollicitations restent inférieures aux attentes. Des campagnes d’information sont prévues avant la date limite de mai.
Des solutions durables encore en réflexion
Pour répondre aux défis énergétiques, des pistes sont étudiées. Un “chèque rénovation” pourrait voir le jour en 2026, finançant jusqu’à 80 % des travaux pour les foyers modestes. Un “revenu climat” est également envisagé pour compenser la transition énergétique.
L’enjeu : éviter les écueils des dispositifs actuels comme MaPrimeRénov’, et assurer un accès simplifié aux plus vulnérables tout en favorisant des pratiques plus écologiques.


